Galerie

Voici un échantillon de mes créations artistiques en vrac : beaucoup de photographies et quelques peintures, affiches dessins, extraits de textes, sites internets, logos, flyers…

MA DERNIERE CREATION : exposition de photos accompagnées de textes dans mon village de Brousse le Château afin d’illustrer les deux dernières années depuis le confinement. De cette ébauche réflexive et du retour des habitants et visiteurs (expo réalisée à l’été 2023 au château de Brousse), ce travail a débouché sur la création d’un livret d’artiste photographe paru en Juin 2023 intitulé “Quand les humains sont masqués puis démasqués”.

Village de Brousse,
Ancre de nos cœurs,
paradis de notre être stressé
et pressé de te retrouver
juste pour se laisser…bercer.
Reste là…ne bouge pas.
Mais continue de couler juste…
dans nos veines.”

Extrait d’un poème de L-Christel Landès
Pour lire l’intégralité de ce texte, se rendre sur la page
“Village de Brousse, ancre de nos coeurs” https://www.facebook.com/brousselechateau

La vie est mouvement.
Chaleur, pulsation, échange, équilibre
Energie, eau, souffle, vibration.
La mort est immobilité.
Silence, manque, vide, néant,
Violence, sécheresse, poussière et…attente.
Oui, Attends …écoute…patiente… entends-tu ?
Une voix. Renaissance…
”

Extrait d’un poème de l’Auteur écrit en 2021 ” Résurrection”

SA FIN DU MONDE A ELLE

(Extrait d’une nouvelle écrite en Novembre 2019)

“Puis vint ce jour terrible. Au petit matin déjà, une drôle de lumière blafarde se leva sur la ville rose pétrifiée de froid. On pressentait à peine la présence du soleil à travers des nuages bas et jaunâtres mais dont les contours étaient d’un étrange violet. Le décor paraissait figé et irréaliste comme dans une pièce de théâtre, sans vent et sans bruit aucun, pas même ceux des avions. Quand elle se leva, bien avant la sonnerie du réveil, elle comprit tout de suite que quelque chose ne tournait pas rond : c’était le froid qui l’avait réveillée et Zad son chat n’était pas endormi en boule, comme d’habitude, sur le canapé.  Elle le trouvait planqué dessous, les yeux grands ouverts comme ceux d’une chouette regardant à droite et à gauche et tournant sur lui-même comme s’il ne savait pas où se mettre. Elle ne fermait jamais ses volets, même l’hiver car, son appartement étant exposé à l’est, le soleil inondait sa salle à manger par les jours de beau temps et son cœur se remplissait alors de gratitude, dès le réveil. Mais ce matin-là, il se remplit d’inquiétude qui allait croître au fil des heures. Depuis le dernier étage, elle avait une vue bien dégagée et agréable sur la ville mais ce qu’elle observait était inhabituel : non seulement la lumière était bizarre mais dans la rue, à cette heure où il y a toujours du trafic, aucune voiture ne circulait. Mais la rue n’était pas vide : les véhicules étaient tous arrêtés et des automobilistes agités discutaient entre eux ou bien étaient figés les bras sur les hanches et l’air incrédule, d’autres tournaient autour de leur voiture pour l’inspecter. Ils avaient tous leur téléphone portable à la main avec un air dépité ne comprenant visiblement pas pourquoi rien ne fonctionnait…et abandonner leur voiture là sur le champ était encore impensable. Très rapidement, elle alla se couvrir davantage et revint pour ouvrir la baie vitrée pour mieux entendre et mieux comprendre la situation. Il faisait un froid glacial mais ce fut le silence de plomb qui hurlait qui la fit frissonner davantage…d’un geste rapide elle revint à l’intérieur pour se mettre à l’abri : le thermomètre du balcon était descendu à moins 4°C, rien d’extraordinaire en cette période hivernale sauf qu’elle avait regardé le bulletin météo la veille qui annonçait de la pluie et 5 degrés au-dessus de zéro….”

Mélancolie transatlantique. Montréal 2022